Vu l’importance de l’élevage pour les populations locales qui est non seulement une des sources de revenus, d’aliments nutritifs, de fibres et de cuir, de services et de bien-être, mais également essentiels pour le renforcement des liens socioculturels dans les communautés en République Démocratique du Congo (RDC) et particulièrement au Sud Kivu ; Une amélioration des facteurs prépondérants de la productivité animale est très nécessaire pour l’économie des populations qui en dépendent et l’économie nationale. Un de ces facteurs reste l’alimentation qui occupe plus de 75% de tous les facteurs de la production animale. En RDC, l’alimentation animale est dominée par les fourrages avec ou sans compléments ou suppléments alimentaires. D’où une bonne gestion, une amélioration de la qualité de l’alimentation, une valorisation des ressources alimentaires non méthanogènes seraient d’une importance capitale pour l’amélioration de la productivité animale en RDC et au Sud Kivu en particulier.

C’est dans la perspective de contribuer à l’amélioration de la productivité des élevages au Sud-Kivu qu’une étude qui a portée sur : l’inventaire et l’identification des ressources alimentaires du gros et du petit bétail au Sud Kivu ; l’évaluation de la distribution et de la variabilité spatio-temporelle de ressources fourragères identifiées ; l’évaluation de la valeur nutritionnelle ainsi que le besoin nutritionnel du bétail en fonction de leur mobilité dans le milieu d’élevage a été initiée avec l’accompagnement financier de Ruforum en vue de proposer un schéma d’amélioration de l’utilisation des ressources alimentaires en fonction du temps, de l’espace et de l’espèce et l’état physiologique animal.

A l’issu de cette activité qui va porter sur la restitution des différents résultats de cette, des propositions des modèles d’alimentation des animaux selon les caractéristiques physiques et environnementales des différents territoires seront formulées.