Master de spécialisation en psychomotricité

Actuellement, la population de la RDC est exposée à des traumatismes nombreux et répétés qui mènent à des séquelles mentales et physiques. Un partenariat antérieur avait permis la mise en place à l’UNIKIN d’un Certificat en psychotraumatologie permettant de former des professionnels compétents à la prise en charge aigües de ces traumatismes. Ce nouveau projet répond, quant à lui, à une demande de l’UEA de Bukavu de créer un master complémentaire qui pourrait former des professionnels de terrain, ancrés dans la communauté, à développer des actions de réhabilitation post-traumatique répondant aux besoins locaux. Dans le cadre de cette demande, l’objectif de notre projet est d’aider l’UEA de Bukavu à créer un master complémentaire en psychomotricité destiné aux porteurs d’un master dans le domaine de la santé ou des sciences sociales (Bac+5) impliqués dans l’aide des communautés exposées aux traumatismes aigus et/ou complexes et chroniques. La psychomotricité représente, en effet, un outil particulièrement adapté au contexte local et aux types de traumatismes rencontrés qui allient souffrance psychique et handicaps multiples. L’enseignement alliera des modules pratiques en présentiel et des modules théoriques en semi-présentiel via des outils digitaux auxquels les étudiants seront formés. La formation comprend également la mise en place de projets étudiants communautaires permettant d’instaurer ce type de pratique au sein des populations cibles. De plus, ces projets seront diffusés et soutenus par les technologies modernes de l’information et de la communication. Sur le plan scientifique, le projet comporte une aile scientifique académique, avec l’encadrement de 3 doctorants et des travaux de recherches sur la spécificité traumatique de cette région (psychologie), sa prise en charge (psychomotricité) et son insertion au niveau local tenant compte de la participation des femmes (promotion de la santé, santé communautaire).

Genèse et historique du partenariat

De 2014 à 2019, un PFS « Certificat complémentaire interuniversitaire sur le trauma psychique à vocation régionale et soutien à la relève académique à Kinshasa» a été organisé (Prof Verbanck, ULB). Le coordinateur à l’UNIKIN, le Prof. Mampunza, avait des liens étroits avec l’UEA de Bukavu et le Prof. Mukwege à l’hôpital Panzi attaché à cette université. De plus, une des doctorantes de ce PFS Mme Duagani a, lors de son travail de thèse, collaboré avec l’UEA de Bukavu. Lors d’une formation en 2019 du Prof. Corten (Co-coordinateur belge), l’UEA a exprimé son souhait d’une formation différente de celle dispensée à Kinshasa plus centrée sur le long terme que sur l’aigu post-traumatique. Ils souhaitent créer un master complémentaire en psychomotricité afin de développer des actions basées sur la promotion de la santé au sein de la communauté. Pour ce faire, l’UEA a une faculté des sciences sociales qui organise un master en psychologie clinique depuis 2016 et depuis 2020, un cycle complet. L’un des atouts de cette faculté est l’importance accordée à la santé communautaire centrale dans notre projet. Dès lors, pouvoir former des professionnels via un master complémentaire en psychomotricité permettrait d’atteindre ces objectifs. Dans ce contexte soutenu par le Prof. Corten, une collaboration s’est mise en place avec la remplaçante du Prof. Verbanck au sein de la FSM (ULB), la Prof. Foucart, elle-même psychologue et spécialisée en psychomotricité, l’IIP voisine de la FSM qui dispose d’une section psychomotricité, via sa coordinatrice mme Michiels (assistante également de J. Foucart), et la Prof. Etienne (ULiège) spécialisée en psychologie de la santé, implémentation de comportements de santé et usage des outils numériques dans la promotion de la santé. La Prof. Blavier (ULiège), s’est naturellement adjointe à ce projet étant spécialisée en psycho trauma et collaborant déjà avec l’UEA et la région de Kivu dans d’autres projets notamment un PRD en collaboration avec l’UEA portant sur le « One-stop-Center » qui vient en aide aux femmes victimes des violences locales.

Pertinence au développement

Récemment, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) rapportait, qu’entre janvier et juin 2020, plus de 4 113 violations et atteintes aux droits humains, incluant des exécutions, violences sexuelles et atteintes aux libertés fondamentales avaient été menées en RDC. Une hausse de 17 % par rapport au semestre précédent et de 39 % par rapport à la même période l’année dernière. Ces chiffres indiquent  « une détérioration de la situation des droits de l’homme dans les provinces en conflit, en particulier l’Ituri, le Sud-Kivu, le Tanganyika et le Nord-Kivu ». Depuis trois décennies,  Le Sud-Kivu est au centre des conflits armés qui caractérise la région des Grands-Lacs Africains. Les mouvements des populations venues essentiellement des pays voisins, particulièrement le Rwanda entre 1930 et 2020, y sont, en effet, cycliques et répétitifs pour des raisons de famine, de surpopulation et de désir de conquête de terres nouvelles. Les guerres successives au Rwanda et au Burundi ont entraîné plus de 2 millions de réfugiés sur le sol congolais et surtout au Nord-Kivu et au Sud-Kivu. Ces déplacements internes répétitifs sont dus à l’insécurité permanente entretenue par plus de 130 groupes armés nationaux et étrangers. Cette insécurité se caractérise par des massacres de populations, des viols en masse comme arme de guerre, des incendies de villages entiers. Elle provoque la fuite de populations autochtones dans les forêts ou dans les périphéries des agglomérations urbaines, l’occupation par de nouvelles populations de ces « terres abandonnées », l’impossibilité de cultiver la terre pour produire sa nourriture, l’accroissement des jeunes sans emplois, sans scolarité régulière, terreau propice pour le recrutement des groupes armés (ONU, Conseil de Sécurité, S/2019/229).

Un climat d’insécurité généralisé découle de cette situation et modifie le mode de vie de la population. Les populations vulnérables, femmes et enfants, sont les plus affectées. L’abus des drogues pour faire face au stress augmente les comportements inadéquats et les problèmes de santé publique. La baisse du taux de scolarisation favorise l’oisiveté des jeunes qui se constituent en gangs, principaux artisans de la criminalité urbaine. La prolifération des armes à feu a pris des proportions dramatiques avec les guerres de rébellion et la combinaison d’une série de phénomènes connexes : le banditisme, les activités des groupes armés congolais et étrangers, les conflits ethniques, alimentant une spirale de pauvreté et d’inégalités. Aujourd’hui, nombreux sont les civils qui se sont procurés des armes, soit afin de se protéger soit dans une logique de prédation. Cette situation favorise une traumatisation chronique et répétée qui induit des troubles psychologiques latents et patents susceptibles d’altérer la santé mentale des individus. Pour faire face à cela, la RDC ne compte qu’une cinquantaine de psychiatres et plus ou moins deux cents psychologues pour tout le pays, dont 90% pratiquent à Kinshasa. Et le Sud-Kivu dispose de 3 psychiatres qui, tous, prestent dans les hôpitaux de la ville de Bukavu. Plusieurs organisations locales de femmes s’occupent surtout de personnes traumatisées par des viols. Des psychologues d’organisations internationales proposent toutefois un encadrement psychosocial dans différentes parties du pays. La gestion de ces traumatismes de la population est donc un des défis majeurs à relever pour le XXI siècle. Ces éléments ont mené les autorités à créer un Programme national de santé mentale en RDC (Ministère de la Santé Publique), lui-même intégré dans la stratégie africaine de santé mentale de l’OMS.  Les troubles mentaux ont été, en effet, identifié comme un problème majeur de santé publique en RDC (citant notamment le PTSD, les troubles de l’humeur et les troubles liés à l’usage de substances psychoactives). «Depuis le début des années 1990, la RDC traverse une des crises humanitaires les plus complexes et les plus sévères de la planète. Au fil des ans, le conflit, les violences généralisées, les évènements naturels et les épidémies ont entrainé une destruction silencieuse du capital humain, physique et social. Ce processus a contribué à rendre un nombre croissant de congolais dépendants de l’aide humanitaire, atteignant 7,5 millions (soit 10% de la population) en 2016 » (UNDP-CD- Manuel de résilience communautaire 2016).

Problématique

Le contexte décrit ci-dessus met en évidence que les traumas rencontrés en RDC sont récurrents et de diverses natures. Ces traumas qui ont ébranlé des familles et communautés entières sont intergénérationnels et nécessitent une prise en charge conséquente et pensée dans la durée et non uniquement dans l’aigu. Or, l’accès aux soins et aux structures de soins à la population reste problématique vu l’absence de sécurité sociale et, dans certaines régions, de dispositifs protégeant de façon permanente la population civile. Comme décrit plus haut, la réponse psychologique et psychosociale efficace est quasi inexistante. La population développe donc des stratégies d’adaptation au stress et au trauma propres à la culture et au type d’adversité vécu. Plus précisément, dans les milieux ruraux et de plus en plus dans les milieux urbains, la population se confie aux structures de soins les plus disponibles notamment les tradipraticiens qui maîtrisent bien leur domaine et les pasteurs. Les hôpitaux et autres centres de santé, quand ils sont disponibles, sont consultés aussi, dans un pluralisme thérapeutique simultané ou successif.  Les programmes d’aide internationale qui interviennent dans ces milieux sont souvent perçus comme intrusifs et limités dans le temps. Or les processus de réhabilitation peuvent prendre plusieurs décades et nécessitent pour être durables d’impliquer les tuteurs naturels de résilience de la communauté. Les leaders communautaires ainsi que des activités communautaires de diverses natures sont, en effet, pour la plupart des personnes une ressource non négligeable dans l’adaptation au stress et au trauma. D’où la nécessité dans un cadre de promotion de la santé de tenir compte de ces éléments et de former, d’appuyer et de promouvoir ces atouts qui contribueraient au développement de la capacité de réhabilitation de la population. Pourront bénéficier de ce programme, les psychologues et autres personnels de santé ou d’activités sociales impliqués dans des associations citoyennes et ayant un rôle d’aide et de soutien à la communauté mais dont la formation en prise en charge psychologique a été très lacunaire ou même inexistante. Même s’ils sont qualifiés pour encadrer les personnes, leur bagage ne les a pas préparés à recevoir la souffrance psychique des personnes victimes. Ils se posent alors des questions liées à la thérapeutique, telles que : « comment être adéquat ? », « comment ne pas nuire ?», « comment se protéger soi-même face à la souffrance ?». Ils peuvent aussi manquer de connaissances sur les traumatismes, la réhabilitation, le fonctionnement psychique, la santé mentale et le bien-être. Le programme d’enseignement de ce master permettra de délivrer une formation en psychomotricité qui offrira des moyens thérapeutiques centrés sur le corps et l’expressivité qui est au cœur des coutumes locales. La danse et le corps sont en effet une composante majeure de la culture africaine. A l’origine, c’est un véritable moyen de communication. Plus importante que la parole, elle permet de s’exprimer, d’exister et d’affirmer son identité. Les dispositifs thérapeutiques déployés par le psychomotricien, de par leur spécificité, pourront trouver, dans ce contexte, une place dans les lieux de vie des personnes traumatisées (maison des femmes, écoles, centres culturels, ..).  De ce fait, ils pourront avoir une portée plus large. En effet, ils pourront également s’inscrire dans le cadre de la promotion de la santé mentale en favorisant l’utilisation de l’expressivité corporelle comme moyen de gestion du traumatisme. Cette insertion sera possible grâce au développement de projets étudiants et une collaboration avec des ONG locales tels que ULB Coopération. De plus, l’UEA se situant à Bukavu, chef-lieu de la Province du Sud Kivu, elle a comme hôpital universitaire l’Hôpital Général de Référence de Panzi dont l’expertise dans la prise en charge des survivantes des violences sexuelles et des porteuses de fistules et autres pathologies gynécologiques sévères est reconnue au niveau mondial. L’opérationnalisation de ce projet dans le cadre d’ARES permettra la réalisation d’un soutien exceptionnel à la relève académique de l’UEA (Bukavu) et des recherches actions par projets en réseau avec des acteurs de la population civile.

Groupes cibles et bénéficiaires

Ce projet présente la particularité de par sa dimension conceptuelle (promotion de la santé) d’impliquer d’emblée différents groupes (académiques, associations et communauté) via notamment les mini-projets en les considérant comme partenaires à tous les niveaux. Il créé de fait une collaboration active entre différents acteurs.

 L’autre particularité de ce projet est de faire interagir, dans une dynamique de synergie d’actions et de connexion, les académiques et les acteurs de terrain (comme l’hôpital de Panzi et la Fondation Panzi) via les stages, les mini-projets et la médiatisation mais également en envisageant d’emblée une formation continuées et des formations certificatives dans le but d’améliorer la prise des personnes souffrant de psycho traumatismes.

 Plus précisément, trois principaux groupes constituent la cible de ce projet. Afin de déterminer les groupes cibles et les bénéficiaires finaux, nous avons travaillé avec le modèle de la « théorie du changement » des acteurs de la coopération académique belge 2021 (cf document de travail en annexe : cartographie des acteurs). Ce modèle, nous a permis d’identifier la complexité des interactions entre les groupes cibles et les bénéficiaires finaux en travaillant selon une analyse des acteurs en fonction de leur proximité par rapport au projet et en les cartographiant selon trois dimensions : la sphère de contrôle, d’influence et d’intérêt.

Les bénéficiaires directs sont

    Les étudiants (y compris les alumni via les certificats), les doctorants et l’UEA et ULB Coopération qui organise les mini-projets (académique). Notez que 10 bourses seront prévues pour favoriser l’inscription des femmes en tant qu’étudiantes et au moins un doctorant sera une femme.  

    Les victimes de traumatisme (plus spécifiquement les femmes et enfants particulièrement touchés par les traumatismes) (50% des mini-projet les concerneront), leur entourage y compris les tuteurs de résilience puisque les mini-projets les impliqueront directement.

    L’hôpital de Panzi, la Fondation Panzi, les professions psycho-médicosociales, les associations de terrain et les centres de prise en charge qui accueilleront les mini-projets.

Les bénéficiaires indirects sont :

  1. Les autres ONG, UNICEF, universités, hôpitaux qui pourront développer grâce aux nouveaux diplômés leur arsenal thérapeutique ou de formation pour mieux venir en aide aux victimes. Mais également les différents acteurs de la santé publique et de formations qui reconnaîtront notre projet (DDC, Division et Inspiration santé, ARES,…)
  2. Les autres victimes de traumatismes qui ne participeraient pas directement à nos mini-projets (tels que les déplacés, les communautés, ..)
  3. Les partenaires Nord qui pourront bénéficier des résultats de la recherche pour adapter leurs enseignements et envisager de nouveaux projets.
  4. Les médias qui soutiendront la diffusion des émissions et des projets étudiants centrés sur la psychomotricité.

Partie Théorique (31 ECTS) – 13 ECTS Nord – 18 ECTS Sud

  • UE Promotion de la santé (7 ECTS) (Coordination ULiège)

Ce module a pour objectif d’offrir aux étudiants des outils de promotion de la santé qui envisagent une plus grande participation du patient. Un des objectifs de la promotion de la santé et des cours qui seront dispensés dans ce module est d’envisager que la réhabilitation thérapeutique passe par la participation de tous les acteurs et replace le patient et l’entourage dans une position active.  

  •  UE Sociologie, anthropologie, psycho-sociologie (10 ECTS) (Coordination UEA)

L’objectif de ce module est de maitriser les réalités ethno-sociologiques des patients traumatisés en RDC afin d’offrir une thérapeutique non pas européo-centrée mais bien adaptée au contexte local. Il occupe une partie importante du programme car il va s’agir, vu les profils hétérogènes liés à la formation initiale de permettre à tous les étudiants d’accéder au compréhension des concepts fondamentaux de la formation.

  •  UE Psycho traumatisme et résilience (5 ECTS ) (Coordination UNIKIN – Uliège)

Ce module permettra aux étudiants de mieux comprendre les concepts de traumatismes, leurs conséquences psychologiques et psychiatriques. Afin d’enseigner un contenu qui s’adapte aux réalités locales, une partie de ce module sera donnée en commun entre une enseignante des partenaires Nord et une enseignante des partenaires SUD. Ceci permettra de mettre en évidence les spécificités des différentes approches en ouvrant la réflexion des étudiants sur une vision intégrée des savoirs au travers de situations concrètes. 

  •  UE Psychomotricité et Pratiques psychocorporelles : théorie (9 ECTS) (Coordination ULB –FSM – IIP Ilya Prigogine)

Au terme de ce module, les étudiants auront acquis une connaissance théoriques des différents concepts de la psychomotricité. Le travail corporel portant sur la connaissance de sa propre dynamique psychomotrice et des enjeux du corps en relation leur permettront d’analyser celle des patients qui leur seront adressés afin de proposer et de justifier des techniques d’intervention thérapeutique. Ils auront aussi acquis la maitrise des méthodes d’observation et d’évaluation propre au métier de psychomotricien.

Partie pratique (29 ECTS) – 18.5 Sud- 10.5 Nord : 

Les étudiants, dans les cours de pratiques corporelles, seront amenés à comprendre leur propre dynamique psychomotrice et à découvrir la dimension expressive du corps. Ils seront formés également à comprendre que leur corps est un lieu de résonnance, capable de recevoir l’expérience de l’autre, qu’elle soit perceptive, affective, cognitive ou imaginaire et capable d’accompagner le patient dans une mise en sens de cette expérience. La transdisciplinarité est essentielle également pour assurer la possibilité que les étudiants formés puissent s’intégrer ensuite dans la communauté. En effet, afin d’assurer le développement d’un tel projet et surtout son insertion au niveau local à long terme, un module centré sur le développement de projets étudiants communautaires a été pensé. Ces projets étudiants auront comme philosophie la promotion de la santé qui est une approche bottom-up de la santé communautaire où toutes les personnes impliquées sont mises en position de partenariat équipollent. 

UE : Psycho-trauma (5 ECTS) 4 ECTS Unikin- UEA – 1 ECTS ULiège :

Il s’agit principalement d’exercices pratiques liés à l’initiation à différentes pratiques cliniques (EMDR, approche systémique et TTC, dynamique de groupe, …). Ces exercices se feront à partir de vignettes cliniques et de jeux de rôle et seront donnés en commun entre un enseignant Nord et Sud pour assurer l’adaptation des techniques au contexte local.

UE Sociologie, anthropologie (2 ECTS) : (UEA)

Dans cette UE, les étudiants seront initiés aux techniques ethno communautaires en les sensibilisant à l’importance d’être attentifs aux médecines traditionnelles africaines et à leur place dans les soins de santé ainsi qu’aux psycho palabres

UE Psychomotricité et pratique corporelle : partie pratique (9 ECTS) : ULB – Ilya Prigogine

Le but de l’UE est d’acquérir une connaissance et une compréhension de soi dans sa dimension psychomotrice afin développer une compétence professionnelle. Les étudiants seront à même de dégager des éléments constitutifs de leur profil psychomoteur. Pour ce faire, différentes techniques psychomotrices seront enseignées.

UE Promotion de la santé (10 ECTS) (ULB coopération-ULB et UEA)

Cette UE concerne les projets étudiants visant la promotion de la santé. Il consistera en deux parties : une partie projet et une partie communication. Les mini-projets de promotion de la santé par la psychomotricité sont développés avec la population notamment en construisant ceux-ci en partenariat avec des tuteurs de résiliences. Afin de stimuler ces projets des « awards » sont décernés chaque année et des spots sont montés sur la plateforme internet. Dans la partie communication, afin de sensibiliser la population, les étudiants réalisent des émissions de radio et télévision, diffusées sur des médias locaux, portant sur la promotion de la santé, le psycho-trauma, la psychomotricité et mettant en exergues les mini-projets. Pour ce faire, toute une série d’activités de préparation, l’apprentissage d’outils à la communication seront parallèlement enseignés aux étudiants.

UE TFE (3 ECTS sud) concernant le développement, l’évolution, l’évaluation et les perspectives des micro-projets développés sur le terrain

NB : 1 ECTS = 15h (Ces 15 h sont réparties au soin de l’enseignement soit des travaux personnels à réaliser chez soi (heures d’études, travaux) ou des heures cours dispensées en présentiel ou en ligne).


La formation continue a déjà eu lieu au cours de l’année 2023-2024.

Horaires Annuels

Nos activités académiques et administratives suivent un calendrier annuel structuré. Consultez nos horaires pour connaître les périodes de cours, de vacances, et d’examens, ainsi que les événements majeurs de l’année universitaire.

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Questions Fréquemment Posées

Le programme a une durée d’un an, réparti sur deux semestres. Il inclut des cours théoriques, des travaux pratiques ainsi que des évaluations continues pour assurer une formation complète et intensive.

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