Patrick Baenyi Simon est Chef des travaux et enseignant chercheur à la Faculté des Sciences Agronomiques et Environnement de l’Université Evangélique en Afrique au Sud Kivu en République Démocratique du Congo. 

Dans ses recherches, Il est intéressé dans le domaine de la génétique, la génomique, la bioinformatique et l’amélioration des animaux domestiques. La sélection assistée par marqueur est l’une des méthodes d’amélioration qui l’intéressé.

Il defendra sa thèse de doctorat qui a porté sur « Assessment of genetic diversity and genome wide scan for signatures of selection in indigenous goat populations in east and west of the Democratic Republic of Congo” à l’Université de Nairobi, le Mercredi 16 Mars 2022.

Les résultats de sa thèse suggèrent que les populations de chèvres indigènes congolaises sont regroupées en 3 groupes principaux définis par des performances de double et triple mise bas et sont élevées pour la génération de revenus dans les ménages ruraux. L’adaptabilité à la région, la résistance aux maladies et la prolificité sont les principaux traits préférés par les agriculteurs pour sélectionner les chèvres à élever. Une forte diversité et une faible différenciation génétique ont été respectivement observées au sein et entre les populations de chèvres indigènes congolaises qui appartiennent à l’haplogroupe A avec une seule origine maternelle. Il a été démontré que ces populations caprines ont connues une dynamique évolutive et que leur route d’expansion jusqu’en RDC proviendrait de l’Afrique du Nord (Egypte) en passant par le Cameroun. De nouveaux aperçus de l’architecture génétique et physiologique de l’adaptation et de la prolificité des chèvres en RDC ont été révélés par l’enrichissement en ontologie des gènes (GO) des régions de sélection positive.

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